Asthme

 

 

 

 

Définition de l’asthme :

L’asthme est une maladie respiratoire chronique qui touche les bronches. Durant une crise d’asthme, les bronches s’enflamment et se rétrécissent. Par conséquent, l’air ne circule plus suffisamment dans les poumons et la personne a du mal à respirer. Elle peut aussi sentir des sifflements lors de la respiration. Des toux peuvent s’ajouter à ces complications respiratoires.

Les personnes à risque :

  • Les fumeurs actifs ou passifs.
  • Ceux qui sont allergiques par exemple aux acariens, aux pollens et aux plumes.
  • Les enfants nés prématurément.

Les symptômes :

  • Difficulté à respirer.
  • Sifflements.
  • Toux.

Le diagnostic :

Le médecin essaie tout d’abord de savoir s’il s’agit vraiment d’asthme en posant des questions sur les symptômes, puis effectue des tests respiratoires pour connaitre la gravité de l’asthme chez le patient. Parmi ces tests, il y a le teste de provocation bronchique, grâce auquel, le médecin évalue le degré de réactivité des bronches. Le médecin peut aussi effectuer l’épreuve fonctionnelle respiratoire. Il s’agit d’un examen où le patient souffle dans un tube pour mesurer le volume d’air inspiré et expiré par les poumons.

Un autre test, celui-ci cutané, est également utilisé pour savoir si oui ou non c’est une allergie qui est derrière l’asthme du patient. Si oui, le test permet même de connaître l’allergène en question. Des gouttes de différents allergènes suspectés par le docteur sont déposées sur la peau. Le médecin fait alors pénétrer une petite quantité en piquant à travers ces gouttes et surveille la réaction de la peau. S’il y a allergie, des rougeurs ou des gonflements peuvent alors apparaître.

Les traitements :

Il est important à ce que les personnes qui font des crises d’asthme d’avoir toujours sur soi un inhalateur qui, en crise d’asthme, permet de dilater les bronches et les bronchioles pour une meilleur respiration.

Des traitements de fond, comme notamment des corticoïdes, des bronchodilatateurs ou encore de la théophylline, peuvent aussi être prescrits par le médecin pour traiter l’inflammation chronique des bronches.

Le patient a aussi son rôle à jouer pour limiter les crises d’asthme, en combattant tout ce qui peut provoquer ces crises :

  • Il faut éviter de fumer.
  • Il faut vivre dans un environnement très propre en nettoyant la maison des acariens, de la poussière et de la moisissure.
  • Il faut aspirer les tapis.
  • Il faut aérer les chambres chaque jour.
  • Il faut souvent changer la literie.
  • Il faut éviter d’avoir un animal de compagnie quand on a une allergie aux poils d’animaux. 

L’Anémie

 

 

 

Définition de l’Anémie :

On parle d’anémie quand le taux d’hémoglobine dans le sang est anormalement bas (moins 140 grammes par litres de sang chez le nouveau-né, moins de 130 grammes par litre de sang chez l’homme adulte et moins de 120 grammes par litre de sang chez la femme adulte).

Pour comprendre mieux les choses, il faut d’abord connaitre les 3 types de cellules contenues dans le sang :

  • Les globules rouges (Hématies) qui contiennent justement les hémoglobines qui permettent de transporter l’oxygène dans le corps via le sang.
  • Les globules blancs (Leucocytes) qui servent à défendre l’organisme contre toute infection.
  • Les plaquettes qui entrent en jeu quand il y a un quelconque saignement pour coaguler le sang.

 

Les types d’Anémie :

  • Les anémies centrales : Il s’agit d’une insuffisance de production de globules rouges et d’hémoglobines par la moelle osseuse dû notamment à un manque de fer, de vitamine B9 ou B9.
  • Les anémies périphériques : Dans ce cas d’anémie, la moelle osseuse fabrique de façon très normale les globules rouges et les hémoglobines. Toutefois, une perte importante de globules rouges survient en cas par exemple d’hémorragie ou chez les femmes de saignement aigüe à cause de règles très abondantes.
  • L’anémie hémolytique (hémolyse) : Il s’agit d’une destruction anormale des globules rouges due à certaines maladies telles que la thalassémie, la drépanocytose,  ou très rarement à une réaction auto-immune où le corps détruits ses propres globules rouges parce ce qu’il les considère à tort comme des ennemies.   

 

Les symptômes de l’Anémie :

Les personnes avec anémie légère ne le savent même pas (les symptômes étant peu ou inexistants).  

Quand l’anémie est plus accentuée, elle se fait manifester par une fatigue constante, des palpitations (accélération du rythme cardiaque), étourdissement et pâleur, maux de tête.

Dans le cas d’anémie plus grave, d’autres symptômes s’ajoutent, tels que des douleurs dans le dos, la poitrine et l’abdomen.

 

Le diagnostic :

L’hémogramme est une des analyses sanguines qu’effectue le médecin après constatation des symptômes. Cette analyse sanguine permet au médecin de vérifier si le taux d’hémoglobines dans le sang est inférieur à la normale (Voir la section ‘‘Définition de l’anémie’’ pour connaitre ces taux) ainsi que de connaître la source de la maladie.

 

Les traitements :

Les traitements dépendent du diagnostic final :

  • Si un manque en fer, vitamine B9 ou B12 est la cause de l’anémie, des suppléments en médicaments sont alors prescrits.
  • Si l’anémie est causée par une autre maladie, il faut alors traiter cette maladie qui est en cause.
  • Si l’anémie est grave, plusieurs solutions sont proposées  selon le taux de gravité. Ça peut être des injections d’érythropoïétine (en cas de maladie rénale chronique), une transfusion sanguine ou carrément une greffe de la moelle osseuse.
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L’ostéoporose

 

 

 

Présentation de l’ostéoporose :

L'ostéoporose fragilise les os et les rend susceptibles aux fractures suites à des chutes très banales ou de très faibles chocs.

 

 

Les causes de l’ostéoporose :

  vVieillissement après 65 ans, mais quelques fois elle peut apparaître bien avant.

  vAntécédents familiaux.

  vMaladies rhumatismale.

  vMaladies endocriniennes (thyroïde, parathyroïde, ovaire, testicule).

  vMaladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique du système digestif) qui interfère avec l’absorption du calcium dans l’intestin.

  vTraitement prolongé par corticoïde.

  vAlcool.

  vTabac.

  vMénopause chez la femme. Après la ménopause, la production d’œstrogènes diminue énormément. Cela pose un problème dans la mesure où le rôle des œstrogènes est de maintenir la masse osseuse.

 

 

Les symptômes :

  vFracture au niveau des vertèbres, du poignet ou du col du fémur suite à une chute banale ou un très faible choc.

  vRéduction de la taille due à l’affaissement des vertèbres (4 cm ou plus).

 

 

Facteurs de risque :

  vUne alimentation très pauvre en calcium.

  vUn manque accru en vitamine D qui est indispensable pour l’absorption du calcium dans l’intestin. Cette vitamine est également essentielle pour fixer le calcium dans les os.

  vUn manque d’activité physique.

  vAlcool et tabac.

 

Prévenir l’ostéoporose :

  vManger des aliments riches en calcium et en vitamines D.

  vFaire de l’exercice physique 3 fois par semaine (30 minutes au minimum).

  vDiagnostiquer l'ostéoporose au tout début de son stade. Le diagnostic est possible grâce à l’ostéodensitométrie.

 

Traiter l’ostéoporose :

Le traitement diffère selon les cas. Il peut être sous forme de prise de suppléments de calcium et de vitamine D, soit une médication avec la prise de suppléments en plus d’activités physiques. Quelques fois une chirurgie est nécessaire s’il y a fracture de la hanche. 

Sclérose en plaque

 

 

 

 

      Présentation de la maladie :

La sclérose en plaques est une maladie qui affecte le système nerveux central, plus précisément le cerveau, les nerfs optiques et la moelle épinière. Cette maladie altère la transmission des influx nerveux. Jusqu’à aujourd’hui, les causes de l’apparition de la sclérose en plaques ne sont pas encore clairement établies par les chercheurs.

 

 

La sclérose en plaques est auto-immune chronique, c’est-à-dire que le système immunitaire combat ses propres cellules parce qu’il les considère à tort comme des ennemis.

Les Axones (communément appelées fibres nerveuses) sont entourées par une gaine appelée la myéline qui protège ces fibres et accélère la transmission des messages et influx nerveux (Voir au-dessus le schéma du neurone). Cette maladie provoque des d’inflammations entraînant, dans certains endroits, la destruction de cette myéline par une réaction auto-immune. En gros, la sclérose en plaques pousse le système immunitaire à détruire la myéline en lui faisant croire qu’il s’agit d’un corps étranger.

La maladie évolue par poussées, c’est-à-dire des périodes d’apparition de nouveaux symptômes ou de réapparition d’anciens. Ces poussées peuvent durer quelques jours tout comme elles peuvent s’étaler sur un mois pour après disparaître progressivement. La durée qui sépare une poussée d’une autre est variable. Elle peut être d’environ un mois voire plus.

 

Symptômes :

Comme nous l’avons mentionné précédemment, la sclérose en plaques évolue par poussées. Cette maladie évolue de façon imprévisible et touche chaque personne différemment. Les symptômes qui se manifestent pendant une crise peuvent varier en nature tout comme en intensité. Le malade peut ressentir un engourdissement d’un membre ou carrément une sensation de décharge électrique dans un membre ou dans le dos. Dans d’autres cas, les symptômes de la maladie peuvent se manifester sous forme de crises convulsives, de troubles de la vision, de troubles des mouvements, des étourdissements et la sensation de tête qui tourne, des maux de tête, des tremblements, etc . 

Sur le long terme, ces symptômes peuvent devenir permanents et rendre le malade invalide étant donné que plusieurs fonctions sont touchées tels que la mémoire, la perception sensorielle, la parole ainsi que le contrôle des mouvements.

 

Formes de la maladie:

Il existe trois formes principales de la sclérose en plaques :

     Forme rémittente:  La sclérose en plaques débute par la forme rémittente, c’est-à-dire que les poussées sont entrecoupées. Environ 15 ans après le diagnostic de la maladie sous la forme rémittente, la plupart des malades voient leur maladie s’aggraver de façon continue et passer à l’étape de la forme secondairement progressive (Voir la 3ème forme).

   Forme primaire progressive : À l'inverse de la forme rémittente, il n’existe pas vraiment de poussées dans la forme primaire progressive. Néanmoins, il y a un grand risque à ce que la maladie s’empire de temps à autre. La maladie évolue donc lentement et constamment. Elle apparaît généralement quand la personne atteint la quarantaine. Il est à noter que 10% des cas de la sclérose en plaques sont de la forme primaire progressive.

      Forme secondairement progressive: Comme nous l’avons signalé en haut, la forme secondairement progressive vient après une forme rémittente. Mais contrairement à cette dernière, il n’y a pas de véritables répits après les poussées lors de la forme secondairement progressive, ce qui rend le malade de plus en plus infirme.

 

Personnes à risque :

  • Les personnes dont un proche parent est atteint de sclérose en plaques sont plus disposées à développer la maladie. Cela dit, la sclérose en plaques n’est pas forcément une maladie héréditaire.
  • La sclérose en plaques est plus fréquente sous les climats nordiques, comme pour l'Amérique du Nord. L’Europe du Nord est également concernée par la maladie ainsi que le Japon. Par contre, le risque est faible dans les régions méridionales et tropicales.
  • Pour une raison encore inexpliquée, les femmes sont plus victimes de cette maladie que les hommes. 

 

   Diagnostic :

Le diagnostic ne peut se reposer uniquement sur les symptômes, puisque beaucoup de maladies ont les mêmes symptômes que ceux de la sclérose en plaques. Le médecin établi son diagnostic en se reposant sur d’abord les symptômes et les antécédents, puis et surtout sur une IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique). L’IRM peut confirmer à 100% si la personne est atteinte de sclérose en plaque ou non.

 

 

  Traitements :

       Traitement des poussées : Le traitement consiste à administrer par voie intraveineuse une forte dose de corticoïde. Il s’agit de 3 perfusions de 1 gramme sur 3 à 5 jours. La première perfusion est habituellement exécutée à l’hôpital, quant aux deux autres, elles peuvent être effectuées à domicile. Ce traitement permet de réduire la durée des poussées étant donné que qu’il n’y a pas de traitement pour faire disparaître pour toujours ces poussés. Elles apparaissent, durent quelques jours et disparaissent après pour réapparaitre à nouveau ultérieurement. Les corticoïdes ne peuvent pas être prescrits sur de longues durées, sinon, ils finiront par provoquer d’autres maladies telles que l'ostéoporose, le glaucome, diabète, l’hypertension artérielle, troubles psychique telle que la psychose, ou encore tassement vertébral.

        Traitement de fond : Si le premier type de traitement permet de réduire la durée des poussés, le second permet de diminuer la fréquence de ces poussés et freiner un peu l’évolution de la maladie en réduisant l’activité du système immunitaire et freiner la destruction de la myéline. Ce type de traitement est proposé dès le début de forme Rémittente. Parmi ces traitements, il y a les immunomodulateurs et les immunosuppresseurs.

    Soins de  rééducation : La rééducation permet aux malades d’avoir une certaine autonomie. Elle diminue ainsi les conséquences physiques et psychologiques de la maladie pour offrir une meilleure vie. Plusieurs spécialistes peuvent entrer en jeu, notamment le kinésithérapeute, le psychologue et l’orthophoniste.